Elina ...

[ Bah et Roméo et Juliette, n'alors ? N'avais envie-heu :fou:

Mais à la placeu je vais meccreuh ...
Merde je sais pas Sad

Si ! Rosa :fou:

( oui je suis marquée à vie par le controle de latin :fou:

)

Pourtant, je me laisse glisser au sol ... Pourquoi se mentir ?
Mes yeux se brouillent, merde, ras-le-bol de pleurer !
On dit qu'en France gronde une révolte ...
Je me rappelle. Paris se vautrait dans un luxe dégoulinant pour oublier la peur ...
Et le peuple.
Mais pas encore .. Leur plan se cache encore, laissant entrapercevoir de minces filaments ...
Que j'ai, pour le moment, pas réussi à décoder ...
Je vais retourner là-bas ...
Fuir ? Encore ?

Trop de bruits
Pour trop de nuits qui pense ...
Quand valse l'absence
Dans ce bal
Ton silence est un cri qui fait mal
Je devine ton visage sur les ombres
Les souvenirs sombrent
M'assassinent ...

Non. Plus de fuite, plus de départ ... Juste une souffrançe sans fin.
je saute par la fenêtre, atterrit doucement dans la rue, et court ...
Et ton nom résonne dans les ruelles, longtemps, sans que j'ai la certitude que tu m'entendes ...

Elina je m'en vais!!! Tu entends!!! Je m'en vais!!!

je t'ai entendu, Salieri, je t'ai entendu ... Mais je ne veux pas te répondre. Déja je vois ton ombre danser sur ta fenetre, éclairée par la bougie ... Et, simplement, je murmure :

Adieu ...
Et je repars ... Du moins j'essaye. Mes jambes me forcent à rester, alors que je veux partir ... Ne descends pas, surtout ...

Les rafales ont déchirées mes sentiments,
Mais ils me reste encore des vêtements...

mais bougez, sal*peries de jambes ! Pas possible ... Ici, sur le mur, je sens un ancien mot, tracé sur le mur ...
Ai-je besoin de le dire ?
Salieri ...

Je sais bien que l'ombre en bas n'est autre que toi... Alors je sors par derrière, et j'emprunte le chemin de terre qui va jusqu'à ta colline, pour un dernier adieu...

Je le sais, tu es parti ... Plus rien ne me retiens ici ... Pourtant mes jambes refusent de faire marche arrière, et me portent jusqu'à ma porte ( ). Je sais ce que je dois faire.
Encore mes valises ?
Non ...
Pour partir, je n'ai pas besoin d'autre chose que de ma plume ... Et de ma dague. Autant de choses qui se trouvent déjà abandonnés sur le plancher ...
Et me revient une caisse en bois oubliée là-haut, tout là-haut sur la colline ... Et où se trouvait mes "confessions" ... Et toutes mes partitions à son nom, créés entres deux rêves ...

Sous le banc en pierre ... Je devrais les détruire ...

Mais ai-je vraiment le droit de détruire ces preuves de mon amour ? Oui ... Puisqu'il s'est éteint comme le feu sous la cendre ...

Feu ... Oui, je vais mettre le feu !

[ tu t'es téléportée ? :fou:

]

[je suis plus depuis un petit moment désolé^^]

[ ca se voit Razz

]

Vienne tu brillles de milles feux, moi j'ai éteins le seul qui brûlais en moi...
Adieu

[ Et là tu recules sur la caisse de bois Razz

]

Ais-je le droit d'enflammer cette maison ? De toute façon, il part, et moi aussi ...
Vite, je réunis quelques vêtements, les partitions qu'il a oublié, et ... Un carnet noir ?
Peu importe. Je le fourre avec les autres, attrape les allumettes, en gratte une, et ...

Non, je ne peux pas ...

Je la souffle,enfile ma tenue noire et ma cape, avant de sauter par la fenêtre. La vie est une comédie qui se joue dans la multitude et se termine dans la solitude ...
Déja à la lisière de la forêt ? MERDE, UNE RACIne !
Et voila, je me casse la gueule, ma tête heurte une pierre, et je me sens ... Voler ?
Non, comme autrefois ... Comme dans ses bras ...
Et mes yeux se ferment, pour graver l'image de ce ciel dans ma mémoire ....
Je vais mourir ici, sans doute... Chouette !

*Une ombre disparait, vainement, et s'en retourne au pays de la langue chantante*
Italie me revoilà...

Et doucement je veux me laisser glisser jusqu'en Enfer ... Se faire torturer éternellement par un sadique ange déchu .... Génial [ ]
Mais il y a un fil qui me retient encore ... Invisible, pourtant solide et si fragile ...
Je ne veux pas rester ... Mourir pour qu'un poids disparaisse de sa conscience à lui ...
Doucement, je sens ma tête sur l'herbe humide, l'odeur de la forêt, et puis ....
Il est passé par ici. Son parfum ... Même sur le point de mourir je le reconnaitrais ...
Je me relève, et tente de grimper le sentier ... Ouille, j'aurais du la voir, cette pierre !
Et je me casse la figure, à nouveau, mais cette fois, j'hurle de douleur. Ma jambe s'est mal posée, et je suis, comme une conne, tombée dessus. Mais c'est aussi un cri de désespoir, et d"adieu ...
La douleur me fait tourner la tête, et les couleurs se confondent en un visage, et je crois le voir descendre vers moi ... Mais il n'y aura jamais plus personne ... Et mourir ici, abandonnée de tous, me semble une fin inacceptable ...
Tant mieux, personne ne m'a jamais accepté, alors ...

J'espère vous revoir ...

Et les larmes coulent sur mon visage : Douleur ou désespoir ?
Amour.

Il y a un cri. Qui résonne mille fois. Dans ma tête. Dans mon coeur.
Je ferme les yeux. Je n'ai rien entendu.

Purée, ce que j'ai mal ! Je suis obligée de crever ici, en plus ...
Je n'ai même pas le courage de me bouger jusqu'au ravin ... Trop loin ...
Je pourrais aussi me tuer, simplement. Tiens, c'est pas idiot ...
Est-ce trop demander qu'un signe ?
Et devant mes yeux s'agitent des papillons noirs, qui recouvrent tout ...
Et je retombe 7 ans plus tôt ...

Je grimpe la même pente, un carnet noir à la main, une liasse de feuilles dans l'autre ...
Je m'arrête à l'endroit où je devais me trouver 7 ans plus tard, et en sors une simple caisse ....

Retour à la conscience ... Et putain, j'ai super mal ... j'hurle :

Un signe .... N'importe quoi !

*L'ombre se retourne une denière fois. A la couleur de la lune. ses joues brillent. De larmes.
Et il s'en va*

[ m'en fous, y a qu'un chemin pour ressortir ... Sauf si tu te jettes du haut du ravin, 'videmment :fou:

Et j'étais sur ce chemin :fou:

]

A quoi bon ? Je sais que je mourrais de toute façon ... Ma main cherche ma dague, et je crie une dernière fois à l'ombre :

Je t'aime, Salieri ... Adieu !

Et plonge simplement l'arme de ma délivrance dans mon coeur, déja fissuré ...
Mais ça ne fait pas mal ... Plutot un fourmillement chaleureux ...

Je t'aime ...

J'aurais pensé que ça faisait mal mais ...
Purée, seul ma jambe me fait mal ! J'ouvre les yeux ...
Putaiiiiin, je suis vraiment une ratée ... Même pas CAPABLE de me TUER CORRECTEMENT !
Ma dague s'est plantée dans l'espace entre mon bras et mon sternum
Mais je ne ... Veux pas mourir, finalement. J'entends des pas ...
Ou bien est-ce juste mon esprit et que l'Enfer ressemble à cela ...

[ Quand je dis que je suis pas douée Elina ... - Page 17 318483

]

Je rectifie là c'est pas une pas-doué, c'est une vraie débile^^

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