Elina ...

Quoi ?

C'est moi, Salieri ...

Je vais dire à l'impératrice que....que le compositeur est...mort...non....blessé...AH!

Salieri ...
Je ...

Avec tact et diplomatie, Elina, tact et diplomatie ...

T'a gagné, je t'accompagnerais chez l'impératrice.

T'aurais pu mieux faire

[J'étais déjà parti^^ tu parles toute seule^^]

[je répète, Salieri ^^ ]

Nan, ca va pas ....

Tiens, déja chez moi ? Bizarre ...

Attends, c'est quoi cette lumière à ma fenêtre ?

Roooh zut mon cheval boite, bon je vais attendre sur le chemin, il y aura bien quelqu'un pour m'aider....

Ah nan, c'tait un reflet sur la vitre ...
Héheu, c'est qui là bas ?

Salieri !
Je suis condamnée à tomber sur lui décidément.
Je m'approche.

Ca va, Salieri ?

[ Non ? :fou:

]

J'ai peur de lui dire ...

Que se passe t-il ?

Regarde-moi ... Et tu devineras ce que je veux te dire, les mots se sont cachés dans mes yeux ...

Salieri je ... Bon, d'accord ... Heu ... Bah ...

Je dois être rouge comme une pivoine

Mon cheval boite, il va...
*Une goutte tombe*
Il pleut... A part ça tout va TRES BIEN!

Merde j'avais fini de sécher, moi ...Je vcais redevenir trempééééeeee, noooon !

Mais où l'as-tu encore emmené pour ca ?

Pas le moment de lui dire, il va me jeter ...

Comment veux tu que je le sche je galopais comme ça et pffuit, il s'est à boiter!!! Merdeuh! quoi!

Calme-toi calme-toi .... T'as vérifié qu'il ne s'était rien pris dans le sabot ?

Je porte une de mes mèches à ma bouche, et la mordille.

Rien, ni même enflé les tendons, ou la cheville...

[ là tu dépasses mes compétences de galop 1, Louveu :fou:

]

Là je ne peux vraiment pas t'aider ... Tu es sur qu'il boitait ?

Pasque bon, hein la dernière fois, tu disais qu'il boitait et s'était que tu étais mal assis ^^

Elina, je savais monter avant de marcher, alors fait moi confiance.

Excusez-moi, ô Grand Maestro Salieri ...

Je termine sur une révérence.

Dire que je voulais t'acc ...

AAAAAAH, je l'ai dit ! Evil or Very Mad

Te fout pas de ma geule, j'ai pas la tête à ça!!!

Bah alors débrouille-toi seul, hein ...

Je tourne le dos, mais ne peux m'empêcher de rajouter, rien que pour l'embêter :

Dire que j'étais prête à venir avec toi, hein ... T'as tout perdu

Comme tu m'as perdu la dernière fois ....
Et je m'éloigne, doucement ...

C'est ça, enfuis-toi!!! Plutôt que de faire face!!! Tu utilise l'ironie, pour te sortir du merdier monumental dans lequel tu t'es embourbée!!! Fuis!! Allez va retrouver ton monde d'ombres! Et de lâches! Oui je l'ai dis: Lache, tu fuis et tu esquives, jamais tu n'attaque de front. Tu m'a quitté sans m^me chercher à comprendre, tu m'a aimé sans m^me cherché à me voir! J'en assez. Pars!
*D'un geste se retourne et s'en va sans un regard*

Ombre .... Il n'a pas totalement tort ... Mais j'ai jamais dit qu'il avait tort . Il a toujours raison.
Je rentre chez moi, ressors une vieille partition ... C'est celle de Salieri ? Ah non. Allez, on va s'amuser !
Chantons pour oublier la peine !
( a tue-tête, hein hap

)

Mais d’où vient
L’émotion étrange
Qui me fascine
Autant qu’elle me dérange
Je frissonne poignardé par le beau
C’est comme
Dans l’âme le couteau
La blessure traverse mon cœur
Et j’ai
La joie dans la douleur
Je m’enivre de ce poison
À en perdre la raison

C’est le bien qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait normal
Ta haine
Prend le plaisir
C’est si bon de souffrir
Succombe au charme
Donne tes larmes

C’est le bien qui fait mal
Qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait banal
Ce bien qui fait mal
Ta peine
Les vrais délices
Passent par le supplice
Baisse les armes
Donne tes larmes

Je ressens
De violentes pulsions
J’ai l’impression
De glisser vers le fond
Si j’ignore
D’où vient ce fléau
J’adore
L’avoir dans la peau
Envoûté par des idées folles
Soudain
Mes envies s’envolent
Le désir devient ma prison
À en perdre la raison

C’est le bien qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait normal
Ta haine
Prend le plaisir
C’est si bon de souffrir
Succombe au charme
Donne tes larmes

C’est le bien qui fait mal
Qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait banal
Ce bien qui fait mal
Ta peine
Les vrais délices
Passent par le supplice
Baisse les armes
Donne tes larmes

Je ressens
De violentes pulsions
J’ai l’impression
De glisser vers le fond

C’est le bien qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait normal
Ta haine
Prend le plaisir
C’est si bon de souffrir
Succombe au charme
Donne tes larmes

C’est le bien qui fait mal
Qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait banal
Ce bien qui fait mal
Ta peine
Les vrais délices
Passent par le supplice
Baisse les armes
Donne tes larmes

Mais pourquoi s'en faire?

Je ne sais pas pourquoi j'entends sa voix ... Tout est terminé, achevé, le premier amour est toujours le plus dévastateur ... Et le plus passionné ...
Les larmes roulent sur mes joues, mais pourtant je me sens heureuse. J'étais une épine dans son pied, je le sais ...
Et me revient le souvenir d'une chevelure châtain sous le soleil d'Italie, d'un regard bleu glacier, et de ces paroles, criantes de vérité :
" Ne reviens jamais ... Et ne le touche plus. Jamais. Il est A MOI ! "
Ma main soulève ma tunique, pour caresser la fine cicatrice qui barre mon ventre ... Oui, Lucrezia, oui, tu va le garder, il sera à toi ...
Autant de choses illusoires, de promesses que je n'ai pas tenues.
Si seulement tu savais, Antonio, la femme qui t'attend en Italie ! Oui, je le sais, tu ne t'es sûrement marié que par souci de fuir ton Italie, et ta Rosa. Et c'est moi la lâche ?
....
...
Oui, c'est moi la lâche. J'aurais du t'écouter, j'aurais du réfléchir, ne pas partir ainsi ! Et surtout je n'aurais pas du te pleurer tant de soirs. Je n'ai plus assez de larmes pour le permettre, à présent.
Il ne me reste rien ... Ni amis, ni soeurs, ni frère, ni parents ... Même pas Toi ...
SI ... Si, il me reste ma musique. Celle qui ne sait que te porter mon amour, celle qui t'a porté mon bonheur, celle qui te contera ma déchirure et ma renaissance ...
Et à nouveau, je fais courir ma plume sur le papier, traçant mes mots au fil des notes ... Mais l'encre noire m'aspire, se teinte de rouge, comme un reflet de larme de sang ...
Et puis, maintenant que la nuit est tombée, je sais que je ne cours plus aucun danger. Il ne reviendra jamais. Jamais.
Et j'abandonne la plume pour, fenêtres ouvertes, laisser ma musique te porter la dernière symphonie à ta gloire ...
Et on les entends murmurer, ces notes, elles pleurent avec moi, t'apprendront surement à avancer sans moi, et t'aideront à m'oublier rapidement ...
Oui, Salieri, tu le sais ... Je ne veux plus te voir. Pourtant mon coeur continuera à pleurer, en silence, ses larmes de sang. Et chaque mélodie sera un chant à ta gloire, chaque parole une ode à mes idées folles de te récupérer, et chaque note chantera notre amour envolé ...
C'est sur ces pensées que je ferme les yeux, laisse mes doigts courir plus vite sur le piano, et joue, encore plus fort, plus vite ...
Si tu entends ...

[Tu peux changer le prénom...Pake bon... Tu vois^^]

Je retourne en Italie, j'en ai plus qu'assez de ces sortie ironiques, pour échaper au dialogue... Plus qu'assez de ses yeux mouillées chaque fois que je lui laisse entendre que je vais la laiser... Marre!!!
Mais au fond de toi Salieri, que reste-t-il maintenant qu'elle est partie? Des larmes.... Et le vide, affreux... Tu souffre, oui, et tu le sais...
Je l'aime...

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