Mes poèmes

Bienvenue ...
En enfer de rimes, où l'on vous torture avec de longs et ennuyeux poèmes

Message de liberté
Je croyais tout fait
Rangé
Derrière moi, dans mon passé
Je viens de découvrir une autre réalité
j'ai besoin de réponses

Je cours dans cette forêt,
Ennemie de mes certitudes
Tueuse d'habitudes
Je veux m'expliquer
Trouver un soupçon
De raison
Dans cet univers
Farfelu.

Qui suis-je ?
Que veux-je ?
je pensais connaitre mes réponses
Et ce n'était qu'une ingnominie
Finie.

Elle m'a parlé
Je sais qui je suis, où je vais, où je suis allée
Je sais mon passé
Je modifie les traits
De ce "moi" que j'étais
Je suis poète.

Je veux illuminer la brume
Courir sur l'eau,
M'envoler
Nager dans le feu
Etre deux
Dans l'unité

Adieu mes certitudes
Je vis ma vie
Dans un doute infini

Je suis poète
Fille de la nature
Déesse des rimes
Mon sang est l'encre
Dans laquelle je vis
Entre
Deux vers
Deux terres
Je m'envole
Portée par les nuages qui
Emporte mon message

Il n'existe ni passé ni futur
il n'y a que le présent
Et le temps
S'écoule indifferement
Si l'on court au devant de notre idée
Ou que l'on se traine péniblement
Derrière nos tourments.

Le poète

Poète ...
Rien que le nom
Fait rêver
Mais la poésie, qu'est-ce donc ?

Pour certains, ce sera un texte agrémenté
ca et là de rimes disposées
Sur une feuille de papier.

Mais pour d'autres, ce sera
Du rêve tissé
Un morceau de lune qui continuellement nous éclairerait
Un rayon de soleil apprivoisé

Etre poète, ce voir plus que la réalité
Inventer des rêves
Plonger dans le feu
Voir des choses invisibles
Saisir le temps
Avant
Après
Maintenant.

Prison

Je ne suis pas mon corps
je ne suis pas mon esprit
je suis Moi.
Le Moi interdit
Emprisonné
Dans mon esprit.

Je suis une larme de liberté
Emprisonnée dans une poupée creuse
Une perle de feu enroulée
Dans une prison d'ivoire
Impatiente
J'atends mon envol.

La poète

Je suis unité et nombre
Fille de feu
Au coeur de glace
Souvenir joyeux
Qui s'efface

Tisseuse de rêves
Amoureuse du néant
Lovée sur la grève
Je me jette dans l'océan
Des pensées humaines.

J'écris mon avenir
Sentier sinueux et loin devant
J'écris mon passé
Mer d'obscurs tourments.

Libre
Cheveux d'ébène
Yeux de jade
Oiseau de nuit
Grâce infinie.

Invisible losque Séléné
Brille dans le ciel étoilé
Tu prends ton envol
Majestueuse personne.

Soudain, lorsque qu'apparait
Eos aux doigts de rosée
Tu te poses,
Cachée.

Tu volettes sur le chemin
Qui te guidera
Loin de chez toi.

Libre.

Vagabonde ou poète ?


Est-ce sur un coup du sort,
Dame sadique et sans scrupules
Que je m'endors
Avec, à la main, ma plume.

Je rêves éveillée
J'écris endormie
Lorsque dans ma tête je sens affluer
Des rimes stylisées
Je les couches sur le papier.

Vagabonde ou Poète ?
Nul ne saurait décider

Je suis vagabonde de pensées
J'arpente les chemins des rimes
Je suis un bandit affirmé
J'ai tué mes certitudes.

J'occille ,sur un fil de quatrain, entre deux partis
la lumière et l'ombre
La lumière reflète la vraie vie
Celle que je m'efforce de trasncrire
L'ombre représente ce que je suis
Et ce que j'écris.

Ombre ou lumière ?
Vagabonde ou poète ?

Suis-je cantonnée
A des choix définis, déterminés
A me saouler
D'une vie ordonnée
Rangée, organisée ?

Vagabonde ... poète ?

Je veux vivre
Fouler pieds nus des sentiers oubliés
Que les hommes ont abandonnés
Les sentiers de la mémoire.

Je serais Poète,
Une Vagabonde de rimes
Ombre brumeuse d'une silhouette fine
Brigand de pensées
Main d'ombre à la plume de lumière.

La Chouette, l'Aigle et l'Enfant

Dans la rosée d'un matin
A l'heure où chacun
Autrefois ouvrait les yeux
Dame Chouette va se coucher.
Un rapace passant par là l'aperçut
Et lui proposa de sa voix de fausset :
"Où allez-vous donc, mon amie ?
- je vais me coucher, répondit celle-ci
- N'avez-vous point le temps
De venir avec moi vous amuser dans les champs ?
- Je ne pense pas, en tirerais-je quelconque amusement ?
Car je doute que nos loisirs se ressemblent"
A ces mots l'oiseau rapace répondit :
"Il n'en existe aucun de plus divertissant."
Et ils partirent en volant, survolant
Les rivières; les prés et les champs,
Quand dans une clairière Messire Aigle stoppa.
"Regardez-moi bien, dit-il, et vous essayerez après"
Sur ces mots, il plongea, ses serres acérées brillants comme deux lames
Sur le mulot innocent
Qui attendait sa mort fatale.

L'aigle l'attrapa et se servant de ses serres comme d'un couteau
Fit en le corps du mulot
De sérieux dommages.
"A vous ! cria-t-il "
Dame Chouette, épouvantée,
Mais désireuse de tester
Se jette sur l'enfant du mulot
Et laissa sa vie s'écouler lentement
A travers un fleuve de sang.
Ils refirent plusieurs fois ce jeu macabre
Et chaque trace de sang sur le plumage
De notre amie la Chouette était pour elle un hommage.
L'Aigle se lassant de sa nouvelle compagnie
Lui lança un défi :
"Vous qui semblez si douée
Vous devriez tester
d'attaquer l'enfant que voila"
Dame Chouette, grisée par le gout du risque
Plongea en piqué sur l'enfant
Elle griffe, elle pince
Mais rien n'ébranla l'enfant
Qui l'attrapa par les pattes et la ramena
Chez lui, loin du bois.
Il l'attacha sur une table et,
De sa poche surgit
Un coutelas qui,
Dans la lumière du jour,
Semblait se parer des plus beaux atours.
L'enfant pratique de nombreux dommages
Dans le corps de celle qui, peu auparavant
Avait donné la mort d'une manière semblable à trois enfants.
Elle hurla, se débattit,
Tandis qu'au sang de ses proies sur sa robe tachée
Se mêlait au sien.

Corbeau

Vole,vole

Obscur oiseau

Il n'y a pas plus fier et plus beau

Plumage de jais et yeux d'ambre dorée

Envol majestueux dans le ciel d'ombre teinté

Attends que la nuit soit tombée

Pour t'envoler

Reviens avant le lever du jour

Et revient toujours...

Le monde

J'ai connu un monde ...

Un monde où l'intelligence était traitée au même égard que la beauté
Où la seule pensée terroriste déclenchait une bombe
Où les diférentes couleurs étaient traitées
Avec égalité

Aujourd'hui, que reste t'il de ce monde
Emprisonné derrière les portes de notre mémoire
Sans que quelqu'un puisse le voir
Ou s'en rappeler .

Dans le parc des souvenirs


Sur une balançoire abandonnée
Une fillette, autrefois
Se balançait.
Ses cheveux bruns s'envolaient, s'emmellaient
Se melaient au vent
Joyeusement
Son rire cristallin,
Pur et sinçère
Créait dans l'atmosphère
Une poudre légère
Et invisible
La poudre du Bonheur infini.

Les étoiles dans ses yeux
Brillaient autant
Que celles dans les cieux.
Et elle se balançait joyeusement
En riant.

Le miroir de glace

Dans l'air froid de Décembre
Charriant de lourds flocons de neige
Une fillette semble attendre
Toute emmitouflée dans son manteau beige.

Devant ses yeux azur
Apparait un miroir de glace
Et son regard si dur
Est reflété avec audace.
Devant cette surface fragile
Ses rêves défilent.

Elle veut toucher ce monde de rêve
Rendre sa vision idyllique
Et magique
Elle avance ses doigts, et sens
Qu'une douce chaleur se dégage
De ce mirage.
Elle s'avance, veut toucher cette apparition
Avoir sa propre opinion
Ses doigts rencontrent la paroi,
Et, comme sous l'effet d'un radiateur
Son corps
Est aspiré à l'intérieur.

Elle se retrouve dans sa ruelle
Où le vent de Décembre, froid et cruel
Charri de flocons de neige ....
Elle se doutait de cette réalité,
Mais ne voulait pas l'envisager.

Aucun monde n'est parfait
L'autre coté du miroir
N'est pas celui que l'on doit le plus croire
L'herbe n'est
Pas plus verte de l'autre coté,
Mais c'est ce que tout le monde, un jour ou l'autre, commence à penser.

Arthur Rimbaud

Où est passé sa facilité
A nous deviner ?
Ses yeux, si rieurs
Ne sont plus rivés
Sur le papier
Ses mains abimées
Ne font plus courrir la plume
Quand l'envie lui prend
D'inventer, comme avant
Des océans et des dunes
A parcourir .

Son visage est la proie
D'innombrables souvenirs
A qui il doit
La vie qu'il a mené
Pour en arriver là .

Rêves

Je ne sais pas quoi écrire ...
Laissons ma plume glisser sur le papier,
Laissons les rêves m'emporter.
Je sais qu'un jour je trouverais
Je sais qu'un jour je reviendrais.

De fil en aiguille
Dans chaqun de nos rêves,chez les gars comme les filles
Un lien se tisse, puissant et sombre
Entre la lumière et l'ombre.

Je dois retourner dans le monde réel
Dans cet univers magique j'aurai souhaité
Rester
S'il existe une échappatoire, laquelle ?

Une fois réveillée
Ma plume glisse sur le papier
Et ce poème achevé
Est la stricte réalité.

L'un des premiers que j'ai fait

le temps

Aujourd'hui il fait beau
C'est le temps des haricots
Demain il fera gris
Ce sera le temps des souris
Hier c'était variable
Le temps n'était pas fiable.





Sérieux, c'est le premier que j'ai écrit, et je ris à chaque fois

Niark, niark...

Je le sens mal son rire

De quoi mon rire, qu'est ce qu'il a??? *regarde de tout les coté*















.......*éclate de rire*

bah il me rappelle

Je voulais m'enfuir
Suivre le chemin sinueux
Et hasardeux
De l'avenir

Je ne pouvais pas me contenter
Comme mes cadets
De vivre dans une vie
Faite de monotonie
Sans suprises, sans imprévus
Sans couleurs, sans histoires.

Je me suis échappée
De cet avenir
Sans rire
Un soir d'été
Les ruelles se sont vues traversées
Par un fantôme aux longs cheveux dorés
Et aux yeux verts melés
D'un bleu foncé.

J'ai couru la forêt
Entre les branches je me suis réfugiée
Mon coeur, affolé,
A cru s'arrêter.

Je ne dors plus la nuit
Je guette le bruit
Qui prouvera
Que la fée que j'ai croisé ici
Est là.

Elle existe, tout est vrai
En guise de fée, j'ai croisé
Une sorte d'elfe appellée
M'Eraë

Elle m'a enseigné
Le secret de la vallée
Les pleurs de la journée
Les rires de la nuit
La vie des ombres.

Combien de temps suis-je restée
Adossée aux troncs des arbres
Combien de temps me suis-je emerveillée
Devant cette beauté impénétrable ?

Ma peau est passé au vert
Mes cheveux dorés se sont transformés
En une toison d'un vert clair
Mes yeux semblent briller avec plus d'intensité
Qui suis-je désormais ?
Je ne reconnais plus
La folle éprise de liberté
Qui courait dans cette foret
Mais l'ai-je vraiment été ?

La meilleure façon de prouver que je suis une poète qui compose sans cesse
Sans sens
Sans inspiration

Tita Astrea

Ce regard fixé
Sur l'horizon où se décline le jour
Ces paroles glacées
Que j'aimerais taire pour toujours

Tu détournes tes pensées
Cherches à éviter
De m'écouter
Et pourtant, je n'ai rient fait

Tu ne peux comprendre
Tu ne peux me sauver
De cette endroit ensoleillé
Où, selon toi, la mort aime se rendre

Ce n'est pas l'enfer
ce n'est pas le paradis
Ce n'est pas sur Terre
Ca flotte dans la nuit
Ca flotte entre deux vies

Situé sur un lien de feu
Où danse la glace
Je virevolte, des étoiles dans les yeux
Désireuse d'enflammer l'espace

Véritable bulle de soleil
Où sévit l'ombre totale
Je pleure des larmes vermeil
Pour aimer, où est le mal ?

Je caresse l'intouchable
Vois l'invisible
Nomme l'innommable
Meurs pour renaitre
Renaitre pour mourir encore
Et toujours plus fort

Mais au fond
Je ne suis que moi
Juste un affront
A l'autorité du Roy

J'occille sur ce lien que j'ai tissé
Je m'envole pour mieux rêver
Et j'écris pour aimer
J'aime pour lire
Je lis pour vivre
Je vis pour ma plume
Et elle vit pour écrire

je suis poète aux doigts de feu glacés
je suis illusion au coeur de la réalité
Je suis envie masquée par des sentiments délavés
Je suis moi, une ombre ailée
Moi ...
La poète, ou la sorcière ?
L'hérétique
Ou la fille ?

Je suis moi
Tita Astrea
La vagabonde aux deux visages

Les jours de Septembre s'étirent
Parés
Des couleurs encore éclatantes de l'été
Et dans ton sourire
A jamais figé
Je vois mourir avec toi mes idées ...

Octobre pluvieux
A peine troublé
Par mes rêves anxieux
Souvenirs de ton prénom gravé en lettres de feu
Qui
M'incendie
Pour me réveiller ...

Novembre, homme inachevé
Créé pour me faire regretter
Mes actes passés
Ma vie, trop déroulée
Et mon âme vouée
A se déchirer

Et dans une seule de tes larmes cristallines
J'aurais voulu me noyer
Et, en pensant toucher tes mains fines
J'aurais voulu m'étrangler

Décembre, ébauche de sourire
SUr ma triste face
Un seul rire
Et ton souvenir
S'efface

Janvier, souffrance de nouvelle année
Faite pour m'amener
A mourir pour encore m'amender
De cette vie passée ...

Février, éphémère danse de ma plume
QUi te conte mes plus beaux voyages
Imaginés dans l'ombre de la lune
Inventés par mes folie de passages ...

Et à la seule pensée de tes baisers
J'aurais du m'accrocher
Et me laisser sombrer
Dans la douleur de t'avoir aimée ....

Mars, voila seize ans
QUe je t'attends
Mort ...
Emporte moi auprès d'elle
Emporte moi aux cotés de ma belle
Pour enfin me reposer
A ses cotés

Je le sais, elle m'attends
Dans sa robe d'or
Et encore
Dors ....



Je hais quand j'ai rien à faire en P.E

Tu m'apprends un truc, là